
S’évader des châteaux imprenables,
Comme d’irisés jardins,
Sous les blanches tonnelles,
Quand la sauge et le romarin,
Courtisent les nouvelles,
Les amitiés que l’on sème,
Dans le vent du doux printemps,
L’abeille et le bourdon,
D’irréductibles compagnons,
Dans le soleil de notre violoncelle,
Les vertes fragrances de l’instant,
Que dis-tu de notre beauté fraternelle,
Résistante, et que font donc tous les moutons ?
***
La peinture est d’Anna Bilinska-Bohdanowicz.
Tellement beau…
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Merci Christine, vous nous enchantez aussi. Votre monde nous ravit à chaque fois. Je suis heureuse de découvrir une telle profusion sur « wordpress ».
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Bon jour,
C’est le titre qui m’interpelle. J’ai toujours considéré la femme comme un château, voire une citadelle … 🙂 A la lecture de votre texte, je l’ai lu aussi un ver sur deux et tout se tient pareillement bellement … d’ailleurs, je me demandais si l’apport du mot mouton franchissait le cap de l’ironie telle une chute ?
Max-Louis
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Effectivement Max-Louis, il y a une petite touche de légèreté dans cet écrit. Et la fin a cette vocation, sans doute, au vue de l’actualité…:-)
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