To you, dear friend

The heart is moved.
Souls come together,
How many hours of silence,
I speak to you in words of lights ?

***

Le cœur est ému.
Les âmes se rejoignent.
Combien d’heures du silence,
Je vous parle en paroles de lumières ?

____

Peinture de Émile Claus

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Qu’est-ce que la mort et qu’est-ce que la vie ?

Séisme actuel

Comprenez-vous ce que peut être,
Un cœur qui s’arrête,
A la pulsion des gens qui meurent ?

Si l’on ne mourrait pas, l’on ne saurait vivre. L’on ne saurait absolument pas ce qu’est la vie. La mort s’inscrit dans le souffle. Le souffle est un bruissement furtif qui danse au gré du vent et l’âme est un arbre qui croît à partir d’une goutte de sperme. Une minuscule goutte d’eau dont la puissance vient d’une lumière sacrée. Voici la chandelle. Voici l’instant. Voici la rencontre du souffle et du silence et voici la vie. La goutte s’évase sur une page blanche. Voici ce qui est écrit et voici ce qui s’écrit.

Amour

Il est des êtres voués à l’Amour, tout comme il est des êtres qui ne peuvent autrement vivre. L’Amour est une incandescence qui va au-delà de la chair, la comprenant, mais jaillissant depuis un centre dont le feu est perpétuellement actif. Sa foi repose sur la réalité de l’Amour et celle-ci a devancé toute chose, cessant même d’explorer les mots, pénétrant l’essence de toute chose, telles les particules qui dansent. Toutes les cellules le reconnaissent, immergées de sa radiance. Imaginez un corps phosphorescent de par cette seule réalité. Imaginez que les yeux, la parole, les gestes, l’odorat, le mental, que tout cela soit submergé par l’Amour. Celui-ci vous arrête, vous emplit, vous annihile, vous fait renaître et vous donne à vous-même depuis cette seule réalité. Qu’est-ce ? C’est bien au-delà d’une réponse.

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Le voyage de Kafka

Il saisit, dans le secret d’une antichambre, la cellule de son corps, la prison d’une descente, les cauchemars au goût de métal, les visions exsangues, les rues amoncelées de poussière, de brume latente, de réverbère sans flamme, la crudité d’une obsession, la sortie impalpable, l’âme à bout de souffle. Il déchira d’une voix vorace, sur les feuilles blanches, les tortures que l’on cache. Il trempa sa plume, dans les abysses incontournables, et aux prises avec ses affres, il vit ce que décrivit Dante. Lugubre et tenace, la sidérale impasse. Son château croulait sous le délire et les monstres de toutes sortes envahissaient chaque pièce scellée par le fer. L’âge de fer, l’âge inversé dans lequel il avait sombré. La souffrance de Kafka jeta un trouble sur la jeune fille, et tandis qu’il poursuivait les dédales du sombre escalier, mortifère cafard, toutes suffocations avérées, cette jeune fille appela Kafka et lui de répondre, lors de son trépas : ils ne me comprennent pas !

A propos des commentaires

Je remarque depuis un petit moment que mes commentaires disparaissent et ne sont donc pas visibles sur les blogs amis. J’ai moi-même retrouvé certains de vos commentaires dans les courriers indésirables. J’invite chacun de vous à les consulter de temps à autre. Ceci doit être lié à un dysfonctionnement… Merci beaucoup.

Béatrice

Jour de sable et nuit d’or

Le monde enchanté de notre ami. Un grand merci pour tous ses accompagnements. Un grand merci pour son univers dense et multiple. Un grand merci !

Pays de poésie

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Composition de Cochonfucius

Au jour de sable, un astre se déchaîne
Sur le tournoi des chevaliers d’argent ;
Bien maintenue est la lance de frêne,
Car l’un pour l’autre ils ne sont indulgents.

Dans la nuit d’or rit la lune d’azur,
Celle qui porte un excellent présage :
Les arbres bleus, dont le bois est si dur,
En ce printemps vont changeant leur feuillage.

Bons chevaliers, n’en soyez point surpris :
Qui en tournoi sur tous aura victoire
Ne recevra qu’une feuille pour prix,
Mais qui provient d’un bel arbre de gloire.

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Aimer ou ne pas aimer, telle n’est plus la question

Chers amis,

Pour être en accord total avec mon être, j’ai supprimé le bouton « like » car, je n’écris pas pour cela. J’écris uniquement par amour. J’écris pour le partage. Si « aimer », c’est attendre, alors ce n’est pas aimer. Mon véritable souhait est de vous aimer sans besoin d’être aimée par un bouton. L’Amour et le partage sont une lumière. Lumière et paix. De même, vous lire est aussi un partage mutualisé. Merci chers amis.

Béatrice