
Pluie d’été sur les ailes,
Un papillon s’envole,
Les feuilles s’émeuvent.
Pluie d’été sur les ailes,
Un papillon s’envole,
Les feuilles s’émeuvent.
L’ouverture du cœur,
Une aube naissante,
La nuit s’éclaire.
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Peinture de Michael Malm
L’on me dit : Entre !
Il vint sans transition,
L’océan de nos mots.
Il me dit : Plonge !
Je plongeais bien plus loin,
Etoile du matin.
Il me dit : Viens !
Je m’accrochais à une larme,
Notre ciel turquin.
Il me tint la main,
Mon cœur fit un tour,
C’était le Sien.
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Illustration d’Alphonse Mucha
Le corps à l’âme, uni,
Le corps à l’écorce vive,
La sève plus encore.
J’aimerais étendre mon âme au corps de Tes branches, ne jamais cesser d’élever le saisissement de Ta Rencontre, ne jamais faiblir dans les dédales du Ciel, ni même dans ceux de la tourmente. J’aimerais me coller aux parures de la Voûte, jusqu’au Dôme, essoufflée, écartelée du voyage vers Toi, arriver à l’Empyrée, aimante du chemin en Toi.
Ce cœur qui palpite,
Assis sous un arbre,
Une corolle qui Te parle.
Ne pas pouvoir se taire,
Ne pas pouvoir dire,
Entre les deux, l’équilibre.
A Marguerite
C’est ainsi que se suspendent,
Toutes choses frémissantes,
Au souffle immaculé de la présence !
Être au-dedans,
C’est être d’abord,
Au bord,
Appelé,
Puis, entrer en l’appel,
Le laisser entrer,
Le laisser tout prendre,
Ravager le corps,
Etreinte du laveur,
Les deux mains entières,
Puis, le laisser éclore.
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Peinture de Lisa Larrabee
Lors que j’entends le cri,
Le cœur s’envole jusqu’à toi,
L’Amour se rappelle.
Ne me dis pas où je suis !
Suis-je même partie ?
Le chant me retient.
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Peinture de Gaetano Previati (1852-1920)