Petit message en passant

Quand la nuit se mit à faire des confidences

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Illustration de Robin Pieterse

Isihia – Kosti, la synthèse d’une mémoire


Accord

Deux corps, deux âmes, la puissance de l’accord. Deux êtres en silence qui retrouvent le son unitif de la rencontre. Deux instruments et l’appel du respect au toucher ! Oh ! Ici, entre les mouvements de chacun, l’apnée de l’ici-l’au-delà.

Chers lecteurs et passants

J’y ai bien réfléchi tous ces jours et ma décision est prise : Je ne ferai plus de « like » sur les blogs auxquels je me suis abonnée, estimant que la vraie attention se manifeste par un véritable arrêt, une lecture consciente et accueillante. Ni je ne désire vous astreindre à aucun « like » ni ne manifesterai mon soutien et ma lecture par ce type de relation. J’éprouve un tout autre sentiment en vous lisant : la reconnaissance ne passe pas par ce genre d’acte. Je prendrai le temps de vous lire et s’il le faut, je vous laisserai un signe en commentaire. Je ne ressens pas le désir de reconnaissance ni n’attends de votre part quoi que ce soit. Je me donne cet espace de liberté et vous fais de même une grande révérence pour votre travail, pour votre présence, pour votre acte de partage. Il est prodigieux et signe de grande effervescence en vous. Je vous remercie pour tout.

Béatrice d’Elché

Ces airs d’autrefois

Le cœur a toujours eu chaud,
Il avait mille pattes,
Il dansait,
Un air plein d’entrain,
Celui de mes ancêtres lointains,
Ne m’en veuillez pas,
Des airs de balalaïka,
Des couleurs sur les toits,
Le cœur a toujours eu ces sursauts,
Plus cela va vite,
Plus il est léger,
Et des plaines enneigées,
Quand nous dansions,
Avec mes trois bambins,
Nous faisions,
Kaline Kakaline,
Rions aux éclats,
Puis, je leur chantais,
Katioucha,
Sans oublier,
Dorogoï Dlinnoyou*,
Ne m’en veuillez pas,
L’âme slave,
Est remontée, d’un orient lointain,
La robe virevolte,
Et je ne sais pourquoi,
Je revois,
Nos épaules qui font ces entrelacs.