
Ô toi qui écris depuis les sources fabuleuses,
Qui me surprends au plus profond de l’âme,
Par une touche ou deux,
Ô toi qui m’invites au prix d’une larme,
Sans fioriture dans le dédale des mots,
Ô toi, dans l’esprit d’un oiseau,
Dans le temps qui passe,
Sans séparation,
Je marche auprès de toi,
Et je te regarde.
Dans le bruissement d’une flamme,
Dans le crépitement d’une source,
Dans l’émerveillement d’une larme,
Délicat et peint de senteurs,
Dans le flottement d’une eau vive,
Dans l’intention pure,
Défiant les enracinements,
S’évadant par le cœur,
Quand frissonne l’humain,
Entre chaque pétale,
Dans un écrin délicat,
Sans froissement ni velléité,
Car il est fragile,
Le parfum,
Cette chose d’étrange facture,
Chez l’humain.
Ô toi qui écris avec une plume de cristal,
Sur les feuillures de la nuit,
Qui touche le toucher de ma main,
Ô toi qui visites ces brisures,
Serties de nos chagrins,
Adoucis par le temps d’un murmure,
L’homme retrouve un chemin,
Semé de retrouvailles
J’entends une montagne,
Mais, Ô toi, je suis aussi ton jardin.