
Combien de femmes et combien d’hommes qui se croisent sans jamais qu’un seul regard ne les retiennent ? Combien qui échappent à ce désir irrépressible de se connaître pour ne plus jamais se perdre ? Dites-moi donc ? Combien de yeux de l’enfance qui voient passer le monde sans le pouvoir retenir et combien de yeux de cette enfance qui interrogent les silhouettes de la vie ? Combien de gens qui s’aiment en silence sans oser se le dire ? Et combien qui se manquent d’avoir hésiter le seul instant, fatal ? Combien de ces âmes qui hurlent dans le noir et combien qui dans le muet appel se déchirent de ne plus pouvoir même espérer ? Dites-moi, combien qui prennent un train pour ne plus jamais revenir et combien qui soupirent après un long été déserté de ces rencontres ? Voici la marche et voici le pas. Ici, le silence est un havre de paix, quand plus aucun désir, ni plus aucun regret ne vous retiennent, quand le vent brise votre souffle, éperdu de douces larmes. Le paysage se forme à votre image et la seconde vous enlace d’amour, vibrant pour toujours, oubliant que le temps passe.
天下
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Une vie sur terre
Ce sont des nuits et des jours,
Des mots et des rêves.
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總是
Et malgré tout,
Quelle belle vie sur terre !
Le sourire toujours.
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