La solitude n’est pas fatalité ombragée de pleurs, ni de rancœur, ni de vide, ni de peur. Quand elle est au centre de la vie, la solitude est l’émerveillement qui surprend une toute petite lumière, douce lumière, surprenante lumière, celle qui flotte haute en couleur et s’étend avec bonheur, les yeux épanouis au beau milieu des champs de mille corolles de nuitées salutaires, puisque, puisque, puisque, la vraie solitude est l’amour secret qui épouse soudain l’étreinte de l’homme solitaire, y compris celle du voleur. La solitude vit bien au milieu de ses frères.
J’aime beaucoup ce texte, sans doute parce que j’aime beaucoup la solitude, qui m’apparaît comme une conditio sine qua non à mon existence. Et peut-être à toute existence.
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Solitude n’est pas isolement, mais opportunité de silence, de recul, de hors-temps. La solitude est une véritable sociabilité puisqu’elle permet de donner avec qualité la présence à l’autre.
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