Où il est question d’une voix, corde sensible d’une cavité, élévation d’un Yang et Yin, lumière, flamme enflammée des tensions du Tout-Possible. Où il est question de la cessation de toute activité au sein de l’Invariable Milieu. Oh ! ta voix telle une flèche en plein cœur !
Là où j’étais, brise devant, braise en effervescence, flamme juteuse, donnant au cœur, le suc d’une bouche, l’haleine de Ton aura, le souffle du Tout Commencement ; là où j’étais, était le brise-temps, la suspension volcanique, le maître de séance, rougeoiement de vie ; là où j’étais, la concentration, dépouillement de l’instant, la seule présence, le Silence, l’acuité, le jus, Ô Jus ! Là où j’étais, je suis ; à la mort, comme éveillée, appelant, appelée, tourbillon de cri, jeté sur les flancs d’une montagne et le ciel qui lance Ses Bras. Ô Ciel, l’étreinte d’une puissance, centrée, centrée, toujours plus centrée et non la mort, mais l’Amour, pur Jus ; le Nectar de Délivrance. Ici ! Mon Amour. A la Présence, l’Arrêt ! Marcher sans marcher. Elévation bouillonnante mais sereine. L’Arrêt ! Sublimité du Secret ! Le temps s’est plié à l’atemporalité. Le seul moment vrai, celui de l’Arrêt, l’apnée et, qui danse ?