
J’ai coupé le laurier,
Arrondi la lavande,
Soupiré devant la sauge,
Adouci le romarin,
Effeuillée d’automne fugace,
Un instant bleuie par la montagne,
Quelques morsures involontaires,
Sur la chaste bruyère,
D’une vérité qui m’enlace,
Sans encombrantes treillis,
Je marche seule,
A la lune ombrage,
Quand tremble le murmure,
La solitude m’attrape,
Le châle d’une promenade.
Je suis les chemins
Et l’Univers m »enveloppe,
Vêtement léger.
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Grandeurs des chemins
De drapés constellés
L’Univers entier.
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