
Notre souvenir commence quand tout s’arrête. Notre sensibilité se révèle quand tout nous retient dans la défaite. L’épreuve nous démêle de nos encombrements et soudain, la grâce de n’être ni hier, ni aujourd’hui, ni demain. La force vient de notre faiblesse. L’amour vient de notre dépassement. La paix vient de notre silence. La transformation vient de notre sublimation. Une femme sait cela quand elle ne se débat plus. D’avoir enduré, elle vit le commencement à chaque instant. Son alchimie est une puissante magie.
Peinture de Vladimir Volegov
Toutes les femmes ne sont pas des magiciennes. Mais je suis persuadé que chez la femme il est une force créatrice prodigieuse. Merci.
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Merci à vous Basile.
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