
Prolifiques emphases d’un soubresaut semblable à un mirage, mais Oh combien simple en cette brassée de santal. Abondance que l’on cache avec des haillons au sortir d’une sorte de vase, alors que les rivages dansent et flottent sur les embarcadères de tous nos voyages. Les cruciales vaporeuses d’une mousseline sans voilage, l’on remonte le temps qui se pose, enfin sur l’indicible rose. Le vent fait rage et plaque le corps tout contre le surprenant érable, tandis que ses bras enchantent le tremblement saisonnier d’une phrase. J’irai seule, brandissant un carnet, puis une plume, traçant le sillon d’une herbe grasse et dans un ravin de brume, je t’attendrai, de sorte que les senteurs boisées avivent mon cœur rivé éternellement à ton regard. Comme la tempête devient ma douceur aigüe, et comme serrant fort nos écumes sauvages, je marche ininterrompue de ta soif.
Peinture de John William Waterhouse
Cette tempête, je la connais. Elle a les douceurs de la douleur et la force du cœur.
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🙂
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北风
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Ce vent nous emporte
Et nous nous abandonnons
Sans la moindre crainte.
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暴风雨过后,平静
Roue implacable,
Ainsi s’apaise par le vent,
Le cœur d’un ami.
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Etre aimé d’ une telle puissance doit être un vertige aussi ébouriffant que la passion des corps et des coeurs lequel doit sûrement lutter pour « encaisser » cet amour élémental.
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Julien, tu viens d’exprimer exactement cette réalité vertigineuse, et il faut aussi un corps pour l’âme, sinon elle ne peut recevoir cela. Il faut « monter » les choses, sinon, « cela » nous pulvérise totalement.
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j’ ai bien senti cette hauteur et sa nécessité prévenante
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