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Ta solitude,
Les ailes déployées au vent,
Semblable à mon cœur.
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Ta solitude,
Les ailes déployées au vent,
Semblable à mon cœur.
Oh ! j’ai vu l’eau bruire ;
Des brumes frémirent sur les cols,
Les montagnes s’assouplir !
Le soleil lisse l’eau,
L’espace d’un long souffle,
Tout est éternel.
Près de la fenêtre,
L’ami fidèle s’est posé,
L’arbre a chanté.
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Peinture de Catherine Hyde
Te voulus-tu t’éveiller,
Et fuir l’éveil étonnant,
Le rêve envolé ?
Lettres de l’océan, ©Béatrice D’Elché
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Peinture de Laura Knight (1877-1970)
The hundredth Rose,
Of Love, frozen with cold,
Suddenly flared up.
Its perfume spoke to me for a long time. It was, however, a single moment. Its memory became my torment and my joy.
La centième Rose,
D’Amour, transi de froid,
S’embrasa soudain.
Son parfum me parla longtemps. Ce fut, pourtant, un seul instant. Son souvenir devint mon tourment et ma joie.
Oh ! l’impromptu vol,
Suspendu dans les airs purs,
Ton voyage s’annonce.
Mon regard se perd
Très loin, mon cœur t’enserre,
C’est là que je veille.
Du roseau s’envole,
Ou bien était-ce d’un bambou ?
L’oiseau mélodieux.
Il n’y avait plus d’ombre,
L’aube d’une marche.
L’hiver en silence.
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Peinture de Do Duy Tuan
La vision jaillit :
Le soleil nous encerclait,
Nous étions unis.