Combien de silences ont fui la douleur ?
Combien de errances ont leur finalité ?
Nous marchons sans trouble et sans leurre,
Au milieu de la fin d’un monde hébété.
Les hommes ont-ils soudain le même visage,
Pour que leur âme devienne comme ensorcelée,
Et que le vide s’emplisse des affres de tous les âges,
Et que les hommes ne savent plus rien de leur humanité ?