
Combien d’heures à observer l’observable petite faune, perdue dans les plus mystérieux scénarios, parfois si cocasses ! J’en oublie le temps qui passe et j’en oublie jusqu’à mon ombre. Le soleil se cache derrière un espiègle nuage et l’homme rit. Les yeux s’aimantent au moindre frémissement des herbes, s’attardent sur les couleurs multiples et s’enchantent des minuscules reliefs. La terre exhale un soupir et, soudain, le cœur reconnaît l’appel du silence, entre les lignes infinies d’un instant affleurant.