
La force de la plainte,
Ô plaine !
Libre comme l’aube,
La force de la voix,
Au creux de tes propos,
S’éloigne…
La force de ton cri,
Ô danse !
La puissance
De ton chant,
Mâdad !
La force de ton élan,
Ô Silence !
Je marche et l’éclose,
Dans la savante révérence.
La force de ton audace,
Ô Sagesse !
Céleste envol,
La force d’une percussion,
Ô corps !
Du vivant de tes mots,
Le rythme de notre oraison,
Mâdad !
Lointaine marche,
La rive la plus proche,
Les feuilles qui passent,
Les continuités de ta persévérance,
Les ébauches sur le sommet,
La montagne nous enveloppe,
Mâdad !
Floraisons de l’échappée,
Le tambour,
D’une vigoureuse cadence,
L’éprouvante montée,
Aux écorchures automnales,
Il n’est que Lui !
Je tiens la perlée
Enchevêtrement de nos liens,
La cuisson de l’Empyrée,
Tandis que le chant vibre encore,
Si haut et si tenace !
Mâdad !