Les lettres

L’éclosion d’une nuit,
La parfaite érosion,
La roche s’ébruite,
Cette pure suspension.

Je lui demandais toutes choses, et toutes choses venaient. Puis, de la liberté, j’appris la délivrance. La porte cognait et je devins son écho. C’était toujours ; c’était avant ; c’était après ; c’était une vibration et le corps en repos, je vis l’âme s’élever et rejoindre l’essence. Le corps chantait d’avoir connu le franchissement, l’instant et tout ce qui relevait de la fusion. Le corps avait saisi toutes nuances, et ainsi épeler les lettres du firmament. Il parlait.

6 réflexions sur “Les lettres

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