Le sage

Rive à la dérive,
Place à la déclasse,
Bien calé et décalé,
Plantureux puise à l’eau,
Il y a démence,
Et puis folie,
De rive en dérive,
A dos d’un bœuf,
Disparaît du monde :
Le délire est grand,
File au bras du vent,
Quand il est doux,
Ne pas sauter du pont,
Traverser les eaux en silence !
Le sage change sa monture en âne,
Mais le bœuf tressaute,
Sa joie d’être la bête de somme,
Tel disciple frémit de perdre le sage,
Quelques propos, je gage,
L’homme vient et surgit de loin,
Je l’ai vu assis sur un nuage,
Il fit ce simple rappel :
Seuls les pauvres et les démunis,
Vide besace,
Gardent le cœur loin des conjectures.
Quoi ?
Le sage se tait,
N’en prenez pas ombrage !

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9 réflexions sur “Le sage

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