
Le milan doré,
Au ciel turquin,
A embrasé un arbre,
Montagne enserrée,
Que dis-tu de cette envolée ?
Au monde s’élève,
La continuité.
De ses ailes ensoleillées,
L’étreinte a chaviré.
Que nous montre cet arbre isolé ?
L’on sait la montagne,
De l’avoir épousée,
Puis le ciel descend,
Jusqu’à l’enchâssement,
L’anneau et la destinée.
Le corps disparaît,
Tout s’efface et le mot,
Vient heurter,
Le milan mordoré.
A nos yeux,
Le cœur s’entrouvre,
Un toit et un discours,
Bien plus bas,
La maison aux bleus volets.
Est-ce un écho ?
Est-ce un sursaut ?
Je m’en vais.
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Photographie de l’auteure
Rien de plus majestueux que le vol d’un rapace planant sur les hautes cimes
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Temporel et atemporel…
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C’est beau ! ❤ Merci Béatrice !
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Puissant !!! Merci Filipa. ❤
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Magnifique 😻
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Du firmament, je vois cette majestueuse montagne. A son pied, un arbre solitaire caressé par le vent. Cet arbre, c’est moi.
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