
Si je ne pouvais lancer l’appel,
Si la puissance des envergures,
Ailes effleurant le ciel,
Si je ne pouvais être ce cri,
Ni hurlement,
Ni effroi,
Si je ne pouvais devenir le ciel,
Sa présence,
Laisser danser,
L’être,
Si je ne pouvais sentir,
Ta force faire de moi une cible,
Si je ne pouvais devenir la flèche,
Tout harpon, toute lance, un cercle,
Saisissant Ton emprise,
Si je ne pouvais laisser le cœur,
Dilater au souffle,
Des étoiles, des lunes,
Le monde de nos failles,
Sur les aspérités d’une dune,
Si je ne pouvais laisser jaillir,
La danse,
Tournoyer devant les passants affolés,
Si je n’étais pas si petite,
Si infime,
Quelle sorte de pulvérisation,
Au flanc de la montagne,
M’accrochant,
Les mains sans pitié,
Pour le corps aimanté,
Debout, allongée,
J’aurai recommencé !
___
Dessin de Louis Boullogne
Encore un beau poème, Béatrice. Bonne journee mon amie.
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Merci Giannis et je te souhaite aussi une belle journée, de tout cœur.
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Bravo Béatrice! 💙🤍
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❤💕
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Tes poèmes sont beaux comme la rosée du matin.
« Tout poème est brillant de sa propre beauté. »
Boileau, L’Art Poétique, II,1674.
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