
Tu es venu par la force,
Je ne T’ai pas dissocié,
Aurai-je su ?
Il pleuvait des rosées.
Les mains chantaient,
Combien de fois,
Époustouflées ?
Tu es venu par la fragilité,
Ma brisure inconnue,
Je T’ai mieux reconnu.
J’ai scruté la blessure,
La nuit d’une écorchure,
Suis restée sans voix.
Combien de fois,
Époustouflée ?
Je T’écoute en silence,
Longtemps,
La nuit et le jour réunis,
Des brassées d’instant,
Sève d’une plume écorchée,
Percée par une arme pure,
Trempée dans le lac légendaire,
Celui de nos blessures,
Ouvertes à l’Amour,
Le souffle récipiendaire,
Réalité libre,
Qui suit son cours,
Combien de fois,
Hébétée ?
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Nuit et jour. Un ensemble harmonieux. Un cycle de vie. Et quelque part entre votre écriture. Beaucoup de bisous mon amie.
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Oui Giannis. Très bien dit ! Une continuité sans discontinuité. Merci beaucoup très cher Giannis. Réciproquement, mon ami.
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Nous avons tant reçu, nous recevons tant, nuit et jour. Merci, chère Béatrice, pour ton si beau poème qui me touche et que je reçois comme un don issu du Don
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Chère Hedwige, je suis touchée par le fait que tu sois touchée.
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