
L’instant ne fuyait pas,
La vie ne s’écoulait pas,
La beauté demeurait,
Au creux d’une étendue.
Comment ? Ne comptez pas !
Les larmes sont celles de l’instant cru.
Non ! Ne me demandez rien !
Il est des confidences sans fin,
Elles sont les perles de dix mille veilles.
Venez plutôt en silence,
Entendez-vous la mésange,
Car, le merle rivalise sur un toit,
Et l’arbre danse ?
Non ! ne me demandez rien !
Comprenez que l’appel est sans lendemain,
Puisque rien n’est vain.
Secret de la présence,
Butinant l’espace,
Etoffe de notre joie,
Puis, mourir tant de fois,
Renaître dans l’effluve d’une vague,
Celle-ci a les effets du frémissement.
Que dis-tu ?
Vivre d’une larme douce,
Distillation d’un nuage.
J’ai fait le vœu, il y a longtemps,
Formulé tant de fois,
Epanouissance d’un au-delà,
Le corps a soulevé une page.
_____
Illustration de Kinuko Yamabe Craft
🙏
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Votre écriture et vos paroles honorent la poésie, Béatrice. J’ai beaucoup aimé ton poème. Avec tout le reste. Bonne journee ma chere amie.
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Merci beaucoup Giannis. La vie est poésie. Le cœur est poésie. La poésie est aussi une rencontre merveilleuse. Bonne journée cher ami.
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Bonne soirée aussi Beatrice:
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Béatrice, vous nous emmenez très loin…
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