« Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu.
Il était au commencement en Dieu.
Tout par lui a été fait, et sans lui n’a été fait rien de ce qui existe.
En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes,
Et la lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue.
Il y eut un homme, envoyé de Dieu ; son nom était Jean.
Celui-ci vint en témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui :
non que celui-ci fût la lumière, mais il avait à rendre témoignage à la lumière.
La lumière, la vraie, celle qui éclaire tout homme, venait dans le monde.
Il (le Verbe) était dans le monde, et le monde par lui a été fait, et le monde ne l’a pas connu.
Il vint chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu.
Mais quant à tous ceux qui l’ont reçu, Il leur a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom,
Qui non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu sont nés.
Et le Verbe s’est fait chair, et il a habité parmi nous, (et nous avons vu sa gloire, gloire comme celle qu’un fils unique tient de son Père) tout plein de grâce et de vérité.
Jean lui rend témoignage, et s’écrie en ces termes : « Voici celui dont je disais : Celui qui vient après moi, est passé devant moi, parce qu’il était avant moi. »
et c’est de sa plénitude, que nous avons tous reçu, et grâce sur grâce ;
parce que la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ.
Dieu, personne ne le vit jamais : le Fils unique, qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître. »
Prologue de l’évangile selon Jean par Augustin Crampon
Cela reprend le propos du tout début de l’Ancien Testament «Au commencement quand Dieu fabriquait la Ciel et la Terre» avec l’idée que c’est la parole qui faisait tout cela (en grec «logos» et en hébreu «dabar», paroles agissantes).
Le Silence est un Son inaudible excepté aux oreilles du cœur. Vibration puissante, avec laquelle nous sommes encore en résonnance depuis le début. Bien sûr, cette réalité énoncée dans les livres sacrés, est un langage primordial qui semble abscons mais que nous pouvons peut-être, « encore », comprendre à travers la langue -traductrice qui est en nous…
Peut-être l’univers qui résonne en dedans… 😇
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Magnifique !
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不言
—-
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et aussi
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« Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu.
Il était au commencement en Dieu.
Tout par lui a été fait, et sans lui n’a été fait rien de ce qui existe.
En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes,
Et la lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue.
Il y eut un homme, envoyé de Dieu ; son nom était Jean.
Celui-ci vint en témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui :
non que celui-ci fût la lumière, mais il avait à rendre témoignage à la lumière.
La lumière, la vraie, celle qui éclaire tout homme, venait dans le monde.
Il (le Verbe) était dans le monde, et le monde par lui a été fait, et le monde ne l’a pas connu.
Il vint chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu.
Mais quant à tous ceux qui l’ont reçu, Il leur a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom,
Qui non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu sont nés.
Et le Verbe s’est fait chair, et il a habité parmi nous, (et nous avons vu sa gloire, gloire comme celle qu’un fils unique tient de son Père) tout plein de grâce et de vérité.
Jean lui rend témoignage, et s’écrie en ces termes : « Voici celui dont je disais : Celui qui vient après moi, est passé devant moi, parce qu’il était avant moi. »
et c’est de sa plénitude, que nous avons tous reçu, et grâce sur grâce ;
parce que la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ.
Dieu, personne ne le vit jamais : le Fils unique, qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître. »
Prologue de l’évangile selon Jean par Augustin Crampon
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Cela reprend le propos du tout début de l’Ancien Testament «Au commencement quand Dieu fabriquait la Ciel et la Terre» avec l’idée que c’est la parole qui faisait tout cela (en grec «logos» et en hébreu «dabar», paroles agissantes).
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Le Silence est un Son inaudible excepté aux oreilles du cœur. Vibration puissante, avec laquelle nous sommes encore en résonnance depuis le début. Bien sûr, cette réalité énoncée dans les livres sacrés, est un langage primordial qui semble abscons mais que nous pouvons peut-être, « encore », comprendre à travers la langue -traductrice qui est en nous…
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🙂
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Si tu prononces une parole, tu deviens son esclave, si tu te tais, tu deviens son maître.(Sagesse arabe)
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Magnifique !
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Merveilleux!
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Une livre dans le temple du silence. Très beau plein d’émotions.
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Merci beaucoup. Vous êtes le bienvenu.
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