
Un cygne d’une blancheur immaculée glissa sur l’eau solitaire. Le lac s’émut de la légèreté grâcieuse du bel oiseau, étendit, soudain, depuis ses profondeurs, deux immenses ailes fluviales et saisit le mouvement translucide du cygne pour le mener, avec délicatesse, jusqu’au ciel. Celui-ci demeura imperturbable. Le lac versa, au miroir de son âme, une larme d’une douceur inégalable. Tous deux s’unissaient en silence.
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天鹅
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Ne devinez-vous pas pourquoi je boue d’ivresse ? Ange de ma grand-mère, ange de mon berceau,
Ne devinez-vous pas que je deviens oiseau,
Que ma lyre frissonne et que je bats de l’aile Comme hirondelle !
Arthur Rimbaud, Un cœur sous une soutane.
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