
Joie
Si je vivais,
Qui étais-je alors ?
Mais si je ne vivais pas,
Qui parlerait encore ?
La merveille fut de ne pas survivre aux raz-de-marée, ni de prétendre être autre. Mais, si tu n’existais pas, je t’inventais dans une préexistence tissée de nos mains aimantes, et tu fis, sans doute, apparaître notre rêve commun. Tu donnas à l’ombre les pas de notre souvenance et tu me dis combien nous nous aimions. Je vis Amour et Il ne cessa de me submerger, alors que l’océan était une vastité. Nous nous mîmes à chanter. Ce fut une visitation permanente, la joie indomptable, une présence révélée. Plus que tout, tu m’invitas à le clamer et je retins à peine cette étrangeté, car la joie se voulait être partagée. Vivre en Lui, l’Amour, c’est ne point survivre à tout ce qui nous sépare. Je vis une onde tournoyer, alors que la nuit glissait comme une invitée et nous nous mîmes à rire dans le ciel sans nom, le ciel de notre unité. Je l’attrapais au vol, cet instant pérenne et nous nous mîmes à danser. Une infinité de petites ailes au sein d’un ciel émerveillé.
Vivais-je d’avoir été ?
L’éclatante lumière,
Du miroir de notre cœur,
Le monde s’est révélé.
ce ciel méritait d’être émerveillé, merci Béatrice…
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Oh oui ! Merci aussi à toi Julien.
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中庸
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Je vois un miroir
Ou bien j’en vois le reflet,
Miroir de soi-même.
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真正
Le miroir de l’âme,
Ne trahit jamais le regard,
Lors, qu’en est-il donc ?
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