
Il est advint une chose inouïe qui se voulut s’arrêter sur les rives d’un monde encore inconnu, et c’est une horloge qui le nomma : temps. Une sérénité sans pareille submergea l’étrange cadran où l’on apercevait le reflet d’un vaste océan. On raconte que le secret de la vie n’est certes pas contenu dans sa dimension linéaire. Un simple d’esprit se demanda enfin pourquoi deux aiguilles se chevauchaient dans ce cadran et même se poursuivaient, comme rivalisant en permanence, l’une après l’autre. Il les observa sans discontinuer. Il vit qu’au centre, un point les unissait. Celui-ci était immobile et semblait être leur gardien. Cela l’intrigua longuement.
時間
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https://paysdepoesie.wordpress.com/2013/07/05/le-temps/
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(le point qui reste immobile correspond à l’Étoile Polaire).
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Pingback: Secret d’une horloge | Art et Semence – le blog de Daniel Milan
Le temps.
Quelle vacherie à mâcher tous les jours.
Peut-être n’est-il qu’une illusion d’ortie sur la route qui pique.
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Je n’aimerais pas être la vache qui mâche des orties à vif…ou…?
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Simple mauvais jeu de mot entre ortie et optique, et la « Route du temps » de Philippe G.
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Je pensais au temps qui mange le temps. Quelque chose de très chronophage. Une vache ruminant le temps… Mais loin de moi d’y voir un mauvais jeu de mots…
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Le temps est un sujet passionnant mais il est difficile d’élaborer des commentaires sur ce thème. C’est pourquoi j’ai essayé de construire une image. J’ai utilisé « vacherie » dans son sens premier car le temps ne nous satisfait jamais pleinement. Je n’avais pas pensé à la rumination, même si, en fait, c’est très pertinent ! On sait que la plupart du temps, le temps est soit trop court, soit trop long, comme le symbolisent très bien les deux aiguilles, tout en restant parfaitement subjectif. Il n’est que « le troisième temps » (celui qui est au centre du système et de l’horloge) pour nous apporter la sérénité dont nous avons besoin.
Je fais référence concrètement aux expériences de mort imminente que vivent certaines personnes. Elles vivent une expérience du temps qui leur est très difficile de relater à leur retour mais qui est extraordinaire. En quelque sorte, l’expérience du temps qui est à la source ; ou du moins, plus près de la source originelle du temps, du temps éternel. Et là, le mot temps est impropre à définir ce qui se passe, ce qui s’écoule. Il semblerait que l’on ait la connaissance de la connaissance, la connaissance du passé, celle du futur, celle des possibles, celle de nos vies simultanées. Et pourtant, ces personnes ne sont qu’au seuil d’une porte que l’on appelle de manière tout à fait inappropriée : la Mort. Au-delà… eh bien, il semblerait qu’il s’agisse bel et bien de l’au-delà…
Oui, le temps est un sujet vraiment passionnant.
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Merci Léo pour cette profonde réflexion.
Il est vrai que le temps nous interpelle et nous donne à la dimension du hors-temps.
Sans passer nécessairement par une mort imminente, mourir avant de mourir, c’est-à-dire passer d’une vie psychique à une vie du par-delà est possible, et cela, des êtres entrés dans la réalité spirituelle l’ont vécu et continuent de le vivre.
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