Songe d’Apollon

L’éphèbe, en proie à la fougue, ferveur d’Apollon,
Se dénuda au crépuscule des joncs, son heure,
L’extase d’une submersion, et sans craindre Aquilon,
Frémit dans les eaux, les cheveux plein de fleurs.

Il clame sa force vive puis rugit tel un lion,
Et ce qui semble rauque est le soupir d’une caverne,
Virile et sauvage sur les ailes bleues d’un papillon :
Que ne fus-je le compagnon d’une mythique Athène,

L’étreignant telle une Amante et sans relâche,
L’aimer du pur Amour, et de voir en elle une sœur,
Entendre ses confidences et boire au doux breuvage

De sa parole pour enfin connaître le vrai bonheur,
Puis tenir, sans desserrer, son corps et son âme,
Et lui déclarer : Tu es mon égale, Ô Femme !

 

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9 réflexions sur “Songe d’Apollon

  1. Mon épouse s’inquiète, et pourtant c’est elle qui me connaît le mieux.
    «Ne sais-tu pas, ô princesse du foyer, que par mes chevauchées
    à travers le pays, j’assure la sécurité de la tribu ?
    J’affronte sans peur le défilé de la mort,
    et je défends les femmes au jour de terreur.
    Les femmes ont confiance tant que je suis là,
    alors que l’épouse au khalkhal ne se fie même pas à son mari.
    Poème de L’Émir Abdelkader (Algérie)

    Aimé par 2 personnes

  2. Pingback: Songe d’Apollon | Art et Semence – le blog de Daniel Milan

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