Dédié à l’Ami, dédié à tous ceux qui sont cet Ami, car l’Ami a tous les visages des Amis, femmes ou hommes, nous sommes ces Amis mutuels.

Inébranlable forfaiture, mais Ô pur Amour !
A la seconde des ramures qui viennent de naître,
N’ai-je pas consenti à ne plus autrement être
Qu’en la transparente déclinaison d’un noble jour ?
Indéfectible outrance, Ô nitescent séjour !
Dans la clarté de nos gestes et complice Maître,
Nous vivons pour Te magnifier et Te connaître,
Et je gage qu’avant longtemps, arrive Ton tour.
Il n’est point d’instants justes qui ne se lamentent ;
Il n’est plus de remous, ni de larmes violentes,
Car au-dessus, bien au-dessus, se balance un fanal,
Et c’est par lui que les justes suivent le Guide,
Car, quand pleurent les femmes, malheur au vide !
Quelque part, à l’horizon, sombre déjà le mal.
Peinture de John Maler Collier (1850-1934)
Sonnet bien avisé. Merci Béatrice de nous rappeler à ces paradoxes actuels.
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🙂
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Pingback: Paroxysmique paradoxe | Art et Semence – le blog de Daniel Milan
悖论
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Le sens le plus pur
Est dans l’obscure parole
Des surréalistes.
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悖论
J’aimais la bohème,
Celle des champs et même des poèmes,
Le cru et le cuit.
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Impossible hasard, étrange paradoxe
Attarder mon regard sur la toile,
Les bouquets d’arbres, tout est à sa place.
Je contemple cette scène surréaliste
Voici mon jardin!
J’y récolte non pas des pommes mais des mirabelles gorgées de soleil…
Quel monde étrange…
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Cette nuit, il m’est venu un songe où quelques resplendissances, une sorte de floraison de mots lumineux s’y révélèrent, puis, étrangement, de grosses roches, presque multicolores, recélant une mémoire, une réelle mémoire et … l’on m’assura qu’elle se manifesterait en son heure. Cette vie est une énigme, et cette énigme se veut bien s’exprimer pour qui sait entendre…
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