公案, gōng’àn

La mouche et le maître

Au cours d’une de ses méditations, le maître observait scrupuleusement un tronc d’arbre dont la rugueuse écorce entraînait l’homme dans la plus interminable péripétie qui soit. Soudain, une mouche s’y posa et troubla la vue du maître. L’insecte perçut son air contrarié et vint bourdonner tout autour de lui, en se moquant allégrement. Alors le maître l’attrapa lestement et l’avala. C’est précisément toi que j’attendais.

N’est pas tue-mouche qui veut, conclut généralement le récit.


 

Estampe de Paul Jacoulet (France, 1896-1960)

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