Ceux qui ont le moins vécu sont ceux qui sont enfermés dans les concepts les plus endurcis, me disais-tu un soir, alors que tu fumais les dernières volutes d’une pipe que tu avais savamment sculptée dans un bois de merisier. Je regardais s’effacer la silhouette des montagnes et se perdre dans la multitude d’étoiles qui arrivaient en troupes comme pour nous surprendre. La vie est si forte qu’elle nous appelle afin que nous puissions enfin l’entendre. Je posais la main sur ton épaule, Liang, et je pleurais doucement, parce que je savais ce que tu voulais dire par là. J’entendais tes pensées s’envoler dans un bruissement libre, toi, mon Liang, dont les cheveux blanchissaient en silence. J’entendais ton soupir s’évader dans le murissement des années qui t’avaient enseigné. Nous partirons ensemble sans regret…
Splendid!
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Thanks a lot. 🙂
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de rien 🙂
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