Les nuages ont englouti les pensées qui passent et je vais sans attache, pieds nus dans les herbes du cœur défriché, perdue dans le vent frais des hauteurs et il peut bien souffler, je me laisse emporter, vaincue par sa force, sauvage dans la fougue de ses bras. Il me reste mon corps pour vivre et il me reste mon âme pour mourir, quand dans un murmure, je verrai s’en aller le ciel de mon présent. Mon regard sera perdu dans le plafond d’étoiles sans mesure, au milieu des astres et je me laisserai guider par le souffle du chant singulier, le chant de mon présent amour. Comme j’ai marché, il me prendra et nous nous sauverons ensemble sans rien retenir, effacés par l’intensité indéfectible. Comme je l’ai toujours entendu, il me prendra et je le verrai comme l’ayant toujours vu, puisque le feu ne brise pas l’amour et l’attise jusqu’à l’imperceptible possibilité. Comme j’ai soupiré, il m’accueillera et nous boirons les doux lacs de notre souvenir. L’amour a veillé et l’amour a fait de notre rencontre le jaillissement d’un monde. Il a suspendu l’instant de mon regard et je vis, le renouvelant de sa réalité comme l’instant de ma mort qui jette un pont sur l’immensité.
Pingback: L’amour et la souffrance | Pays de poésie
Pingback: Merci pour ton sourire | Pays de poésie
Pingback: Chandelle verte | Pays de poésie
Pingback: Tiennot | Pays de poésie
quand il a l’amour on accepte les défauts de l’autre
J’aimeAimé par 2 personnes
Il n’y a aucun défaut pour celui qui aime.
J’aimeJ’aime