Au bord d’un lac

A la beauté, coupe est pleine,
Je marche bâton en main.
Ne me crois pas si vilaine,
Depuis l’enfance l’âme vagabonde.
De surprise en émoi,
J’ai rencontré une naine,
Elle sautait à pieds joints.
Quant à moi, je file la laine,
Au bord des sentiers muets.
C’est parce que l’année prochaine,
Je deviendrai bergère,
Et que dans les nuages,
J’ai vu passer mille et un présages.
Puis, quand vient le soir,
Au bord d’un lac je m’assois,
Et je chante le murmure des branchages ;
Là-bas, je consens à l’adage.
Ne m’en dis pas plus !
Je finirai par rencontrer le sage…

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2 réflexions sur “Au bord d’un lac

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