Le visage imprime sur l’être le cœur, tout comme le cœur imprime le visage de l’être. Il n’est besoin d’aucun subterfuge pour reconnaître le visage de l’aimé, comme il n’est aucune trace qui ne marque le temps de son ouvrage. Sur le corps, voici les sillons et sur le cœur, les lignes de ton âme. Les sueurs de ton bonheur font de la respiration de ton corps une reconnaissance que je ne saurai éviter. A la plissure de tes yeux, je vois les matins de nos gestes défaits sur l’ourlet de tes draps et à la blessure de ton sourire, je perçois les vagues de ta douceur. Chaque détail est une éternité et je bois langoureusement au temps que tu ne retiens pas, puisque mes lentes divagations ont le goût du cristal et je bois en ta fervente emphase le temps qui ne fuit jamais.
Très beau…
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