Élever, non pas imiter, ni éduquer, ni non plus se servir de béquilles. Marcher, libéré de toute influence. Cela est vacuité. Celle-ci est un saut dans le vide, sans peur. Mais la plupart du temps, les hommes sont effrayés. Ils ont même peur d’être eux-mêmes. La vacuité est la seule garantie d’être. Je m’étonne de la frilosité des hommes. Ont-ils gardé finalement les instincts claniques du monde qui leur apparaît comme dangereux ? Les uns s’accrochent aux autres avec la détresse pour cordage. Est-ce un manque de maturité ? Des paravents, des paratonnerres, des barrières, des masques et je ne sais quoi encore.
Oui les Hommes ont peur tout le temps. Peut d’être blessés, rejetés, humiliés, de n’être pas à la hauteur, peut d’être eux mêmes. En tout cela je vois la peur de ne pas être aimé.
Merci pour tes textes que j’apprécie toujours Béatrice.
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Bonjour Catherine.
Les hommes ont peur de souffrir. Pourtant, on ne peut échapper à la souffrance, quelle qu’elle soit. Elle est constitutive de la vie et en cherchant les moyens de la com-prendre, elle devient force et même lumière. De fait, les hommes ont peur de se trouver. C’est vrai qu’il s’agit d’une longue route…mais il me semble que c’est une belle route.
Merci chère Catherine.
À bientôt de te retrouver…
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