Indistincte prudence,
Quand ploient toutes nos doléances,
Blanche rosée du magnolia,
Au cœur épris, il n’est plus que ton jardin,
Quand butine quelque abeille,
Le suc d’un magistral soleil,
Et que le soir se charge de notre émoi.
Parfois, au vif d’un coquelicot,
Balance fragrance d’un jasmin,
Puis serein, le violon se grise,
D’une euphorisante déclamation vive,
Tandis que fleurissent nos complices et silencieux mots,
Dans chacun de tes profonds regards,
L’amour que je cultive coule à flot.