Si je n’avais laissé le rêve m’envahir, totalement m’investir,
La vie n’aurait jamais eu la saveur du rêve, ni même son odeur.
Si je n’avais pas laissé le rêve m’enlacer, m’épuiser de sa ténacité,
Si je n’avais pas laissé le rêve s’incarner dans la chair de mon cœur,
Si je n’avais pas rêvé de la vie puissamment, je n’aurais rien goûté,
Mais le rêve m’a rattrapée comme ne me laissant aucune trêve,
Dans sa force et sa folie, j’ai entendu quelqu’un me parler,
Puis, il est venu jusque dans mon silence m’émerveiller,
Le rêve si ardemment désiré, quand de mes soupirs s’est emparé,
Puis il m’a jeté au pied de la falaise et a ri de mon impiété.
Il a chevauché mes transes, mes itinérances au parfum de lui,
Puis m’a ramenée jusque dans les vagues de ma crucialité,
J’ai vu à ce moment le rêve devenir réalité et m’en suis étonnée.
Maintenant, je sais que le rêve est plus fort qu’une quelconque crudité.
En lui, sans faillir, me suis totalement abandonnée.
Je lui ai enfin parlé, l’ai placé au creux de mes rêves,
Du songe à la vérité, ne me suis guère éloignée,
Lui ai confié tous mes rêves et lui de me conquérir,
Sans que je ne sache plus si du rêve je désire me réveiller,
Puisque s’est estompé le monde et que je n’ai plus rien à offrir,
Dans les bras du rêve, j’ai vécu les moments inachevés de notre éternité.
bravo à toi mon amie très beau ton poème cela résume ce que je pense soit: la notion du temps est intemporelle..
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