Histoire d’ange

L’ironie n’est pas de douter,
Quand le rire n’a jamais aimé,
Le cœur n’est pas un allié,
Mais que dire du forcené,
Puis de celui qui s’est invité ?
Dans l’ingratitude. Or, nous marchons
Dans les prairies indomptées,
Écorchée du rocher ,
Puis du ruisseau abreuvée.
Je ne pleurerai pas la vie qui s’est ainsi offerte,
Quand même les moutons broutent dans les prés.
J’ai vu danser les pluies de poussière,
L’âme est bien plus forte,
Que ces mots qui n’ont pas saigné,
Mais ils ont volé avec la légèreté :
Nous marchons, et si la mort rôde…
Quelle mort quand les morts sont somnolence ?
La vie les a simplement rattrapés.
Dans la montagne, l’aigle a tournoyé,
Tout près d’une colombe, exalté,
L’air des cercles de son amour,
Dans les campagnes, nous marchons.
Même le diable s’est effrayé,
Dans les décombres désencombrées,
La vigne mûre des joies de nos envolées,
Je l’ai vu s’enfuir dans les brumes,
Tandis que l’ange a chantonné ;
Il nous a trouvé à la cime d’une branche :
Je lui ai dit : je te lègue une réponse…
Je suis heureuse puisque je t’ai aimé.

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Une réflexion sur “Histoire d’ange

  1. Désespéré, le forcené s’invite au rire jusqu’à l’ironie qui, insidieuse s’empare de lui.

    Ainsi la vie reprend son souffle contre vents et marées.
    Donne toujours, sa mort reprend.

    Inondés d’Amour,
    Nous marcherons au rythme palpitant de nos cœurs sanglants !

    Alors la lumière se fera en ce monde,
    Et les moutons, et les verts pâturages, seront définitivement en paix.

    Très inspirant, comme toujours. Merci !

    Aimé par 1 personne

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