Neige

Je suis morte d’avoir vécue,
Et je porte l’espoir de ne jamais mourir,
Puisque dans la vastitude d’une seconde,
Je vis d’être morte sans avoir franchi l’éternité ;
Mais d’elle, peu connue, vient le souffle de liberté.
Je suis vivante d’avoir saisi l’odeur,
D’une feuille gisante,
Dans le bleu ciel d’été,
Mais que l’on me rattrape,
Je cours aussi vite, sans être brisée,
Vivre le monde et n’avoir jamais été,
Quand le vivre devient une note effusive,
Sur les touches d’une neige endeuillée,
Des myriades de touches libres,
Libre d’aimer et de rêver.
Je meurs encore chaque flocon esseulé.

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10 réflexions sur “Neige

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