Je suis morte d’avoir vécue,
Et je porte l’espoir de ne jamais mourir,
Puisque dans la vastitude d’une seconde,
Je vis d’être morte sans avoir franchi l’éternité ;
Mais d’elle, peu connue, vient le souffle de liberté.
Je suis vivante d’avoir saisi l’odeur,
D’une feuille gisante,
Dans le bleu ciel d’été,
Mais que l’on me rattrape,
Je cours aussi vite, sans être brisée,
Vivre le monde et n’avoir jamais été,
Quand le vivre devient une note effusive,
Sur les touches d’une neige endeuillée,
Des myriades de touches libres,
Libre d’aimer et de rêver.
Je meurs encore chaque flocon esseulé.
Très beau texte, Béatrice. Merci.
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Merci Francine. La neige nous a surprise hier, avec un regain de froid étonnant. ☺
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Ici, la neige n’a même pas fini de fondre, et le paysage est encore blanc!
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Je sais que tu languis un peu (sourire) et j’avoue que c’est assez cocasse. Ici, nos montagnes n’ont pas vraiment blanchi et la neige m’a manqué. Mais, bon, il s’agit d’une sorte de vision poétique et nostalgique. Ici, la neige n’a pas tenu, mais elle a bien voulu nous effleurer…
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C’est vraiment beau !
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Merci Catherine…
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Très délicat, très japonais et très actuel, merci !
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Japonais sans l’avoir cherché, inspirée par les touches événementielles et la neige, oui Nowowak. Merci. ☺
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