Le chant de la bruyère
Jusque dans l’enclos ivre
De mousses et d’oronges
Au pépiement d’une clairière
S’envolent les oiseaux,
La fauvette et la mésange,
Éclaboussant les ruisseaux
Léger à la tremblante rive.
C’est un été, c’est un hiver,
C’est la joie de la terre.
L’âme a ses épaules et puis sa chair
Dans les blés de nos branches,
A la pulpe du matin,
Savamment, guérit du froid,
Le vent de tes joues,
Hébétude du vieux hibou,
C’est dans les prunelles,
Cueillies au regard fusain,
Surprenant la robe miel,
D’une biche farouche et de certains daims.
Ils vont vers la terre en friche,
Retrouver le blé du ciel,
Le serment et le grain.
鳥語
—
Au coin de ces bois
Un oiseau dit « C’est l’hiver »
Comme chaque année.
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紅鳥峽
Le rouge-gorge,
Comme échappé d’un conte,
Dessine la neige.
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