J’aime que la vie me précède,
En son ventre, je suis née.
J’aime que l’aube m’étreigne
Des firmaments de notre azur hanté
Quand du bleu de son sommet,
Culminent encore les étourneaux,
J’aime que les sens profonds,
Au crépuscule me soient annoncés,
Lors que les toits sont de joies inondés.
J’aime les grains du blé
Émondé de soleils étoilés,
Même les brumes sentent,
L’effluve des sols trempés,
Et j’aime le vent pourpre,
Des songes ensemencés,
Quand la nuit soulève,
Les lueurs chatoyantes,
J’aime l’odeur éternelle de nos pensées,
Rives apposant les propos
En ce secret où reposent
Certains charmes substantiés.
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