Le mot précéda l’intention,
Un oiseau en bout de bras,
Accueillit un fruit mûr,
La parole accentua le signe,
Quand vint soudain l’inattendu,
L’oiseau s’envola éperdu.
Le mot trouva une porte,
Fut délivré de la brume,
La beauté fut comme une rencontre,
Personne ne fut dupe,
Mais le soleil en parle encore,
Sous les ombrages,
Les lettres se révélèrent.
Le mot fut secouru par un aigle,
Il sombra dans les ténèbres,
Quand soudain l’orage le menaça,
Il comprit l’éloge et chanta,
Fait-il partie de ton monde ?
Non, répondit-il, je ne le crois pas.
Pourtant, il le traversa.
Quelle est donc la liberté ?
C’est de manger et de boire,
Puis avoir faim et avoir soif,
Sans éprouver la faim et la soif,
– As-tu compris ?
– Non, avoua-t-il, je ne suis pas sûr.
– Quel est donc le mot qui devient acte ?
– Celui à peine effleuré.
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