Du burin des estropiés
Des roches calcinées
Des éventrements charriés
Des puanteurs venues du fiel vengeur
Des meurtrissures équivoques
Du pompeux à l’obscur
Des ravins sinueux et glauques
Quand la gloire est un pourrissement
Sur les enchevêtrements noueux
Des combinaisons purulentes
Des âmes dépravées
Dont la damnation évidente
Poursuit inlassablement
La vénale acidité,
Du heurt de l’amnésie,
Mais quand les temples
Deviennent l’hérésie
Alors annonce au monde
La fin immonde
Des tentacules de l’hypocrisie
Des veules supercheries
Et quand les cœurs mûrissent
Sous les vestiges de l’aspiration
Quelque part, il n’est plus de leurres
Et dans les ténèbres brillent
Les visages émaciés par les larmes
Quand de l’égoïsme charognard
S’inverse le sens et la lueur
Devient beaucoup plus qu’un espoir,
Le véritable bonheur.
Pingback: Un enfer tiède | Pays de poésie