L’indifférence 漠不關心 (Mòbùguānxīn)

La vie s’empara de l’être
Puis ondoya
Dans les impalpables
Quand de la pensée
L’insoutenable
S’empressa d’apparaître
Le maître m’enseigna
Jusqu’aux confins des ténèbres
Il m’emmena
Puis dans les abysses
Il étreignit l’innommable
Juqu’au parachèvement
Quand des étoiles
Surgit l’enchantement
Poursuivi par l’inlassable
Prédiction
Et l’on vint par deux
Puis par quatre

Dans la cité
Sans que rien n’attente à son âme
Elle perçut les horizons
Éclaboussa les rivages
Qu’un sable fin
Caressa
Je vis sur le front d’un homme
Une goutte suave
Des gemmes d’un pur éclat
Il étendit le rivage
Jusqu’au jour tremblant
Puis ramena le large
Serti d’améthystes sauvages
Et inonda de mille sources

L’obscurité de nos regards
Quand des rêves venus de nos nuages
Il peint le bleu de nos corps
J’entendis le cri
Qui bouscula la raison
Et hagards
Les uns et les autres
Avaient perdu le flambeau
Des dernières vagues
Quand les corps ensevelies
S’étourdissaient
Des mondes de l’indifférence.
Était-ce la folie ?

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Une réflexion sur “L’indifférence 漠不關心 (Mòbùguānxīn)

  1. Pingback: Fleur d’inconséquence | Pays de poésie

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