Vient-on semblable
Vient-on, semblable rêve
Mais qui donc nous défroisse,
Du rêve abîmé,
Et qui donc nous y soumet ?
Qui donc dont la main à peine,
Me donne à son toucher,
Et qui donc fait souffler les arbres,
Et qui emplit mes poumons ?
Qui donc fait voyager les nuages
Et qui fait que les mots se soient envolés ?
Vient-on semblable,
Quand le ciel danse,
Quand le chant est vent primesautier ?
Vient-on semblable, Ô mon doux tourment
Vient-on plié par ce déchaînement ?
Et quand je pense quand je pense,
Je vole je vole vers l’amant
Et quand je pense et quand je pense
Je ris puisque rien ne m’a arrêtée.
Vient-on semblable,
Oh ! vient-on semblable,
Dans les rosées aux herbes folles,
Que je n’ai jamais quittées,
Que je n’ai jamais quittées,
Que je n’ai jamais quittées…
*Prononciation : Xiāngsì de mèngxiǎng
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