Ce lieu
Qui mûrit
Est-ce fuite
Éperdue
Du sentier
Que l’on perd
Mais guère perdu
Qui fait des rondes
Que côtoient les amplitudes
Du souffle
Auquel succombe
Tout notre savoir
Et c’est dans cette tombe
Que nos cœurs
Atteignent l’apogée
De chaque ultime
Puisque nous marchons
Dans le temps qui n’est plus
Et l’espace est exigu
Quand autre chose nous appelle
Et l’espace a disparu
Dans la beauté de ta prunelle
Et nous marchons
Sans rien perdre
Puisque le jour
N’est plus aucune nuit
Et les ombres
Flottent dans la voix
Et gagnent les étoiles
Et le monde naît une seconde
De s’envoler vers toi.
*traduction littérale : sommet de la tête, voûte qui désigne l’ultime, l’apogée.
Très beau, bravo…l’on dirait que les mots coulent de source…
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La source…celle qui nous fait remonter… La source, quel beau mot Christine !
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C’est très beau, Béatrice! J’aime vraiment beaucoup.
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Merci Francine. Parfois, j’ai un sentiment vif que nous avons déjà vécu cette conversation. C’est très étrange. Je suis heureuse à l’idée que cela vous interpelle et gagne votre cœur. ( j’évoque aussi Christine et tous ceux qui viennent un peu se poser ici). C’est ainsi que je conçois le partage du moment. C’est une véritable rencontre, un moment. Merci à tous ceux qui viennent recevoir et échanger.
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