La rue
Se dépeuple,
Comme bousculée,
Hâtivement,
Des surplus de la gente,
Quand vient en courant,
L’horloger.
Il devance,
La boussole,
Les points adjacents.
Il souffle aux arbres
Les derniers tourbillons,
Puis, s’en va en silence
S’effacer sur les monts,
Auréolées de brume.
Il ne résiste pas
A l’usure
Des pierres,
Puis, le vol des canards,
Au-dessus du fleuve,
Suspendu,
Sans que rien ne l’émeuve,
Tandis que tu l’attrapes
Cet horloger du firmament,
Et doucement,
Tu lui dis : je t’ai reconnu.
* Prononciation : Wǒ rèn chū nǐle