La plume est incisive des lucidités que l’on préfère taire quand la femme délivrée du narcissisme, des volontés de plaire, de son abîme, quand elle s’extrait des mains du marionnettiste, en elle, en ses jougs inopportuns, quand son âme s’épure des luttes sans fin, quand la parole volubile des babils s’étourdissent des asservissements du corps sous l’emprise, et que libre, libre, libre du regard destructeur, finalité sans fin, sens sans essence, de celui qui l’emprisonne, l’esprit en elle respire et jouit du flux de son être, quand l’âme virile n’est plus annihilée en son besoin de séduire, ni de dominer, quand la femme marche semblable à l’homme, devenu lui-même la femme des principes de gestation et de réception, son souffle devient le filet libérateur des jours de plénitude, des jours de son orchestration, ivre et nullement aux abois. Je ne suis pas ton objet, je suis ton autre toi…
Merci Béatrice! Un texte poignant et fort, et à mon avis très éclairé. Merci de rendre à la femme ce qu’elle a d’homme et à l’homme ce qu’il a de femme!
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Merci. N’est pas femme qui veut. Sourire…
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Ahaha c’est indéniable!
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Je m’épris d’une femme, et ne l’ai pas suivie
Car je ne voulais point qu’elle fût asservie ;
Elle l’a bien été, par un blaireau, pourtant.
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Sans doute vaut-il mieux être asservie d’amour que d’ignorance…
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🙂
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