Travailler la terre comme on travaille les pierres, laver son cœur aux mots des rivières, goûter aux froides sueurs, laisser les doigts s’enfler de rougeur, pétrir son être au faire, dans les étables de poussière, manger le pain de l’âtre de nos fièvres, devenir le ciel qui vole au-dessus des chapeaux tordus d’arrogance, quand les joues de nos pères cuisent au soleil de nos Babels.