Au milieu de l’océan

Troublante intimité qui de cette écorce vive au léger de ton frisson, vit et se révèle sans que le regard ne soit nouveau et tout chancelle à la seconde des fluidités de ton souffle, souffle, souffle, souffle, béat au milieu de l’océan, dans les rugissements tempétueux, et le silence qui file dans les tréfonds de l’écho, vibre jusque dans la mémoire que réanime le soubresaut, mais ne gît qu’un corps et l’âme te parle, et l’âme te dit le renouveau, l’âme te raconte l’histoire des corps, des feuilles, des feux et des vents qui apportent, qui apportent, qui apportent les nouvelles, et le rire qui s’éprend de la rencontre, et le rire qui surprend l’instant quand tout de cet intérieur chante, chante, chante, le mystère devenu lyre qu’ensemence l’éternel, et tout est en ce sens, à la mort venue, l’étreinte qui te dispense de l’appel, puisque l’horizon surgit des oraisons qu’un jardin invite, et c’est ainsi, et c’est ainsi, et c’est ainsi, tu deviens l’être anticipé, l’être du présent. Alors l’écoute est une vision.

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