La folie d’être n’est plus dans le raisonnement, mais dans l’acte sublime qui ose franchir le seuil d’où l’on ne revient pas.
La folie d’être n’est plus dans le raisonnement, mais dans l’acte sublime qui ose franchir le seuil d’où l’on ne revient pas.
Je suis un jour tombée sur un livre intitulé: « La raison de la folie ». La folie à ses raisons c’est évident, (je tenais ce thème sous ma plume ce matin…).
J’aimeAimé par 1 personne
…Ou « Les raisons de la folie »
J’aimeAimé par 1 personne
Pardon pour la faute: a* ses raisons
J’aimeJ’aime
Nous étions en une sorte de réflexion avec LeMarcheursolitaire sur son dernier billet https://lemarcheursolitaire.wordpress.com/2019/09/25/raison-ou-folie/ à propos de la folie et de la raison. Bien sûr, nous n’évoquions pas vraiment la folie qui est démence, quoique… En fait, cette pensée pose beaucoup plus la problématique de la normalité. En effet, qu’en est-il de la norme ? Nous considérons-nous comme le fruit d’un phénomène social auquel nous nous devons d’adhérer sans discernement, alors que la raison nous pousserait à ne pas sortir des sentiers battus, ou bien existe-t-il autre chose qui échapperait à la folie des hommes qui relève de l’illusion ? Or, il me semble que sans cette folie salutaire, nous entrons inévitablement dans la folie meurtrière. Celle-ci est gantée de civilité, mais, je trouve qu’il s’agit d’une grande folie collective, d’un délire qui dure depuis longtemps. Ce qui s’écrit ici sur ce blogue a pour vocation de dénouer cette folie et devient en fait presque subversif. Enfin, je l’espère. Il s’agit d’écrire pour rompre, interrompre et entrer en nous. Bon, je vais expérimenter la chose… Merci pour votre intervention. Vous êtes la bienvenue. Cela mérite que l’on s’y attarde… toute une vie…
Ne vous inquiétez pas pour les fautes, j’en commets chaque jour. 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
Je suis très attachée à ce sujet qu’il serait trop long de développer ici…Une chose: ce qui est très pervers et que je refuse à admettre est de qualifier de malade, coller une étiquette et classer cette personne: Borderline, depressive, bipolaire, etc. Or, c’est parcequ’elle ne correspond tout simplement pas à la norme établie et c’est précisément cette norme qui rend malade, met en souffrance, ce sont les maux d’une société que le « malade » exprime avant tout. Et je crois, que comme un mécanisme de défense, parfois, le corps se confie à la folie, pour échapper à cette supercherie. Je suis en train de relire Freud: Malaise d’une civilisation, L’avenir d’une illusion entre autre, éclairent tant sur ces problèmes.
Je suis ravie d’avoir pu échanger avec vous sur ce sujet qui reste si tabou. Hélas, l’illusion est confortable.
J’aimeAimé par 1 personne
Merci pour ce beau développement. Il me semble que le mot malade n’est pourtant pas réducteur, tout comme mal-être, ou malaise. Dans le fond, je « nous » considère tous comme étant des malades potentiellement guérissables, mais il n’est nullement ici question de dépréciation. De même que le fait d’entrer en cette aspiration de la guérison signifie que nous sommes parvenus enfin à comprendre que nous devons non pas ré-intégrer une norme imposée par la société, mais plutôt progresser sur d’autres plans et retrouver le Soi, notre Être supérieur. Toutes les dérives humaines viennent du fait que nous ne savons plus vraiment qui nous sommes, et qu’au lieu d’être, nous sommes dans des compulsions génératrices de désir et en particulier celui de posséder. L’homme ne parvient pas à s’affranchir de ses peurs ancestrales et ne parvient plus à faire le lien objectif avec la vie. Effectivement cela demande à se développer et je pense que cela se fera au fur et à mesure des circonstances. Il y a fort longtemps :-), j’étais étudiante, j’avais lu Malaise d’une civilisation qui m’avait inspirée une petite réflexion.
Merci encore. Nous poursuivrons certainement ce petit échange.
Je vous souhaite une belle soirée.
Béatrice
J’aimeJ’aime