Les nues

J’ai su que les mots avaient devancé les pensées, et c’est de les avoir observés dans les instants d’intensités qu’ils se sont donnés, en valse, puis en déploiement de lumière et je les ai laissés venir m’embrasser et me donner à la conscience de souffler, de respirer, et même de me suspendre à cette intensité. Tout d’abord, chaque chose était un verbe, une bouche, une semence d’écho, une altérité. Pour cela, pour cette seconde, je n’ai pas hésité : j’ai choisi le monde qui s’offrait en paroles, celles qui viennent me chercher et me guider. Je n’ai pas crains de regarder à travers leur son et même de m’extraire des nues. Je te parlais de ces petits mots qui voulaient me féconder de leur toucher…

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